Un peu plus de 2 heures nous séparent de l'endroit d'où proviennent des vins connus mondialement. Arrivé sur place, je ne m'empêche pas de m'interroger: La Bourgogne est si proche de chez nous... pourquoi n'y venons-nous pas plus souvent?!
Première étape chez un vigneron très connu, Raphaël récupère sa commande. C'est l'occasion de déguster des vins exceptionnels, tout commence à merveille! Puis, nous déposons nos affaires dans un petit hôtel avant de rouler pour Beaune, où nous allons manger.
Après une bouteille d'excellent Pommard, nous profitons d'être à Beaune pour visiter les caves du Patriarche. Incroyable de grandeur, cela vaut effectivement le détour. Les bouteilles alignées au fil a plomb, stabilisées par de petits bouchons de liège... tout cela nous émerveille! Mais la dégustation à la sortie n'est pas à la hauteur de ce qui nous a été montré. Dur retour à la réalité. Nous sommes dans un musée, et ... des "guides" peu vertueux essaient de vendre de la piquette aux touristes.
Nous repartons ensuite à destination de Monthélie, que nous ne connaissons pas. Dans la voiture, il règne une ambiance pleine de curiosité et d'impatience. C'est l'aventure: nous recherchons du bon vin à prix modéré. Chacun de nous espère que la chance nous sert de guide et que nous trouverons un sourire à destination.
Nous sommes comblés: chez Gérard, avec qui nous avons rapidement fait connaissance, nous trouvons du vin excellent, vendu dans une ambiance chaleureuse et modeste.
Durant le souper, nous discutons avec Nadine, qui nous conseille parfaitement pour les vins. Il n'en fallait pas moins pour oser lui demander une bonne adresse, pour la balade du lendemain.
Elle nous glisse à l'oreille le nom d'un vigneron, domicilié près de Pernand-Vergelesses. Rendez-vous est pris, pour le lendemain, à 10:30 au domicile du vigneron.
Le dimanche, en attendant impatiemment le moment de nous mettre en route, nous profitons du soleil à proximité du château de Clos Vougeot.
A 10:30 pile, nous arrivons au domaine Jacob-Frerebeau. Le fils, propriétaire, étant absent, c'est avec son papa que nous dégustons leurs vins.
Sacré Dominique Jacob! Malgré le jour de congé, l'acceuil a été exemplaire. Il a tout sorti, nous avons tout dégusté sans cracher.
Blancs, Rouges, Ratafia et Fine. Il nous a tout montré, tout expliqué. Nous avons tout regardé, ... et tout enregistré.
Nous avons même dégusté son Corton ... même si "normalement, ça ne se fait pas, parce qu'on en a pas beaucoup".
Si la faim et la route à parcourir ne nous avait pas forcé à partir... je serai resté longtemps à écouter les histoires de Dominique.
Ecoutez-le, vous aussi, grâce aux annexes de ce billet!
- Dominique nous explique le fonctionnement des cuves, ce qu'est le chapeau, le pigeage...
- Dominique nous parle du nettoyage des cuves, et nous finissons tous par rire un bon coup!
- A la recherche du Corton 2005, dans la cave...
- Et le plus beau pour la fin: nous parlons de La Fine, l'eau de vie qu'en Suisse, nous nommons "La Lie". La Fine de Dominique... un arrière goût des bronzés!
Dominique, merci pour ces moments merveilleux que nous a fait passer, pour ta bonne humeur, ton acceuil irréprochable et la simplicité que tu nous a offert sur un plateau tonneau!
Ressources:
- Le Ratafia
- Dominique Jacob-Frerebeau & Fils, Grande Rue 50, F-21420 Echevronne (Sélection Hachette)
- Gérard Doreau, Monthélie