Trop de lois en Suisse ?

Oskar Freysinger, Conseiller National UDC ValaisUne association politique va voir le jour prochainement pour combattre les lois inutiles et obsolètes aujourd'hui.

Le débat du jour consiste à se demander si la Suisse ne s'enlise pas dans un mécanisme législatif trop important, lourd à maintenir, lent et trop procédurier.

Y'a-t-il trop de lois en Suisse, trop de réglementation qu'il faut suivre? Est-ce que les libertés de chacun sont atteintes, au détriment peut-être d'une certaine énérgie créatrice, qui manquerait?

Hier matin, le conseiller national UDC valaisan s'exprimait dans le Grand Huit et donnait sa lecture de ce qu'il constate au Parlement. Plutôt inquiétant, écoutez donc le fichier en annexe.

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Il poursuivait avec cet exemple:

On met en place des lois pour ménager des espaces sans fumée, et de l'autre, des groupes se battent pour libéraliser la consommation de canabis!

On connait bien les façon de procéder du parti agrarien, et donc, une question s'impose: comment interpréter les paroles d'Oskar Freysinger?

Réagit-il comme un simplificateur agressif? Un casseur de l'effort des autres sans apporter de nouvelles solutions? Pourtant, il évoque l'idée de radier quelques vieilles lois, à chaque apparition de nouvelles.

A l'entendre, nous vivons en pleine décadence, une spirale que rien n'arrêtera. Plus de famille, plus d'école...

A-t-il raison, ou après tout, si nous regardons les indicateurs économiques, on peut se dire que la société suisse ne va pas si mal que ça. Il semble que les signaux sont au vert, le chômage est en net recul, il semble que le balon suisse se regonfle un peu. (D'ailleurs, on constate même de jolis succès pour l'équipe nationale!)

Pour ma part, j'adhère à son idée: à chaque nouvelle loi, le Parlement devrait chercher à radier une loi désuète, même si tout cela n'est pas bien réaliste. Que penser de tout celà? Des avis à donner?

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